Jésus veut notre salut. Il ne fait rien que pour notre salut, dit sainte Catherine de Sienne. Saint Jean nous introduit aujourd’hui dans les sentiments profonds de Jésus sauveur.
- Jésus est bouleversé par l’approche de sa mort dans laquelle va intervenir un des disciples qu’il a choisi : un des disciples qu’il aime va le trahir ! Jésus en est bouleversé au plus profond de lui-même.
- Mais Jésus est délicat et ne veut pas dénoncer Judas, il le laisse libre ! mais il veut préparer les disciples à ce qu’ils vont vivre de difficile, alors Jésus annonce simplement : l’un de vous va me trahir, les autres vont m’abandonner, et Pierre me renier ! De plus, Jésus console à l’avance les Onze qui vont le chercher, qui vont être scandalisés de la mort du Messie. Regardons, dans les chapitres 13 à 17 de cet l’évangile, Jésus passant des heures à préparer ses disciples à surmonter les épreuves.
- Jésus veut surtout donner sa vie pour nous sauver du mal et de la souffrance. Il s’y prépare depuis des années. Il est venu pour cela, pour nous faire découvrir l’amour du Père, et nous aimer jusqu’à l’extrême ! Nous sommes tous atteints par le mal, le péché, la maladie, la souffrance, mais Jésus vient porter une croix qui rassemble toutes nos souffrances, physiques et morales : l’extrême injustice, la trahison, l’abandon, la moquerie, la torture et la mort.
- Comment son sacrifice nous sauve-t-il ? Parce qu’il est homme, vrai homme, il souffre comme nous, il partage nos joies, nos difficultés et nos douleurs. Parce qu’il est Dieu, son sacrifice profite à tous les hommes et femmes de tous les temps.
- Le péché du monde qui rejette Dieu trouve en nous des complicités, mais nous pouvons demander le pardon qui nous libère de tout mal.
- La maladie ou l’âge nous atteignent, nous handicapent ou nous font souffrir. Osons demander avec foi au Christ de nous guérir, ou de nous soulager, il peut aujourd’hui agir en chacun de nous. Si nous avons confiance en Dieu, nous le lui demandons, sans l’exiger, car Dieu sait mieux que nous ce qui est le mieux pour notre bien. Je peux témoigner que le Seigneur m’a guéri par l’onction des malades.
- Demandons-lui aussi de vivre avec lui notre maladie, notre vieillesse, pour qu’elle porte du fruit, qu’il transforme le mal en bien. Lui seul peut porter nos croix trop lourdes pour nous. Je témoigne aussi que le Seigneur m’a donné par l’onction des malades de vivre mes douleurs avec lui, en priant : « Jésus, Jésus… » Son nom veut dire : « Dieu sauve » Nous pouvons prier simplement avec le nom de Jésus : « Jésus, Jésus… », ou bien « Jésus sauveur, prends pitié de moi, pécheur ».
- Sauver, c’est beaucoup plus que guérir. Jésus veut avec chacun de nous une relation constante, d’amour, pour nous donner la vie chaque jour, chaque instant. Une relation permanente d’amour, c’est là le bonheur.
- D’autres parmi nous rencontrent et accompagnent des personnes malades ou âgées. Que Jésus les encourage à fréquenter les malades comme lui ; que l’Esprit de Dieu les affermisse et leur donne sa compassion pour toutes les misères, et surtout leur donne la grâce de porter au Père toutes les souffrances car nous ne sommes pas le Sauveur du monde, Jésus seul peut les porter. Apportons-les lui !
- Qu’il nous donne aussi de témoigner de tout ce qu’il a déjà fait pour nous… et témoigner que l’exercice de la miséricorde nous fait du bien, même si les autres ne comprennent pas bien.
- Nous avons tous du prix à ses yeux. Les faibles, les petits sont les préférés du Seigneur. Le prophète Isaïe parle à un peuple en exil, découragé, qui se croit abandonné de Dieu. Il n’en est rien ! Au contraire, Dieu nous a dit aujourd’hui par Isaïe : « Je veux faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre », c’est-à-dire jusqu’aux plus désespérés. Pour cela il compte sur vous qui connaissez la souffrance du monde ! Jésus vient transformer le mal en occasions de bien. Pour cela il a besoin de votre prière.