Samedi prochain, 2 février, sera la journée de la vie consacrée. La vie consacrée est présente à travers les prêtres mais aussi à travers la vie consacrée féminine. Sur notre ensemble paroissial, nous avons la chance d’avoir la communauté apostolique des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul à Lalande sur le domaine de la Cadène face au centre de Gérontologie qui accueille beaucoup de prêtres et religieuses âgés. La communauté est composée de quatre Sœurs. Sœur Marie-Renée et Sœur Marie-Colette qui œuvrent au Centre de gérontologie, et dans notre ensemble paroissial pour sœur Marie-Renée. Sœur Marie-Andrée est engagée à la paroisse de Notre Dame de l’Assomption (Minimes) et la nouvelle paroisse de Borderouge. Sœur Eliane est responsable de la petite communauté.
Mais à la Cadène, sont présents également différents religieux et religieuses de plusieurs communautés, comme le Père André Gouzes (qui vient de partir pour une maison en Aveyron) à qui nous devons des chants liturgiques magnifiques… La messe à la Cadène est toujours très priante, assurée par le Père Augustin Martinez, lazariste.
La présence de sœurs apostoliques, dans l’Histoire de la France et du monde, a été très importante auprès des malades, pour l’éducation des enfants et des jeunes et dans les quartiers défavorisés. Pourquoi Sœur Emmanuelle a-t-elle été en 2008, date de son décès, la femme préférée des français ? Il est vrai que certains n’ont pas toujours un bon souvenir d’une éducation religieuse parfois rude avec la messe obligatoire. Mais d’autres ont une reconnaissance profonde pour ces sœurs et ces frères dévoués qui leur ont appris à prier et donné le témoignage de leur vie chrétienne. Sans oublier la vie consacrée contemplative, qui porte le monde dans la prière, dans les monastères, dont le plus proche est sans doute celui des 14 sœurs Clarisses de Toulouse.
Est-ce que nous prions pour qu’il y ait des vocations religieuses dans notre Église, dans notre ensemble paroissial, dans nos familles, parmi nos enfants ? Il manquerait vraiment quelque chose à la vie de l’Église, s’il n’y avait pas de vie consacrée, féminine et masculine. C’est pourquoi le synode des jeunes de l’an passé s’est centré sur la question de la vocation et du discernement. Mais c’est aussi notre affaire que d’honorer les vocations présentes et de prier pour la relève.