Prier l’Esprit saint, lire le texte, puis demander une grâce , par exemple de lâcher les critères de réussite venant du monde, ou bien de pouvoir contempler la Parole quelques minutes (choisir combien), puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, imaginer la scène, repérer que je suis un disciple, écouter ce qu’il entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.
Evangile du jour (Lc 9, 22-25)
Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Première partie de l’évangile du jour.
22Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
“Il faut” exprime toujours la volonté du Père, qui n’est pas de faire souffrir son fils, mais d’alléger beaucoup les souffrances des hommes. Jésus dans sa miséricorde accepte de porter nos fardeaux et d’en être écrasé. Il m’est difficile de comprendre comment Jésus a pu accepter d’aller jusqu’au bout de sa vocation, c’est le mystère de la Trinité, de l’union entre les personnes divines.
Jésus explique la méprise : il n’est pas du tout le Messie qu’attendent les hommes, le libérateur éclatant de réussite, mais l’Agneau qui va être immolé avant de ressusciter. Je peux me demander si je ne suis pas comme eux. Puis-je accepter d’échouer apparemment ?
Deuxième partie de l’évangile du jour.
23Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.
Jésus vise maintenant tous ses disciples au sens large. Il nous demande de participer à sa démarche de don de lui-même.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus qui a déjà renoncé à sa vie, renoncé à réussir de son vivant sa mission sur terre de rassembler Israël. Et il nous embauche pour continuer à sa suite ce qu’il a commencé, si nous acceptons d’entrer comme lui dans cette optique de fécondité paradoxale, de porter notre croix sans en voir tous les fruits à l’avance. Je suis invité à accueillir, accepter ma propre vocation, parce que c’est là que je serai heureux et rendrai mes frères heureux. Quelle est ma croix? Porte-la avec moi, Jésus.
Troisième partie de l’évangile du jour.
24Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. 25Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Jésus insiste. Beaucoup cherchent à se construire par eux-mêmes, par leurs réussites et par des techniques, cela ne les sauvera pas.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler son message difficile : renoncer au succès promis par le monde. C’est nécessaire pour entrer dans la vie véritable. On peut être roi ou dictateur et gagner le monde entier, ou être millionnaire, et échouer à trouver le sens de sa vie. Éclaire-moi saint Esprit sur le sens véritable de ma vie.
Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Qu’ai-je envie de lui dire? Il m’appelle à ? Conclure par un signe de croix ou un chant, me lever, je peux noter mon vécu.
Chant possible: “à qui perd gagne”