Pistes de contemplation de l’évangile du jour
Prier l’Esprit saint et lire le texte, puis demander la grâce de pouvoir contempler la Parole quelques minutes (choisir combien), puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, imaginer la scène, repérer qui je suis, un disciple, écouter ce qu’il entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.
Evangile du jour (Mt 25, 31-46)
Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes- nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Première partie de l’évangile du jour.
Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Quand j’ai gardé les chèvres avec mon épouse et mes enfants pour remplacer des amis, j’ai mieux compris l’image que Jésus emploie. En effet les brebis paissent en troupeau paisible, tandis que chèvres et boucs se précipitent comme des rapaces sur ce qui est le meilleur à leur goût. Il convient donc de les conduire séparément.
Je peux prendre quelques minutes pour accueillir cette image du jugement. Sachant que Dieu ne veut que sauver, il trie à l’intérieur de chacun entre nos accueils généreux et nos rapacités, entre bonnes et mauvaises pensées et actions.
Deuxième partie de l’évangile du jour.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes- nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Jésus a rencontré et soulagé une samaritaine qui avait soif, des mendiants qui avaient faim, des étrangers rejetés, des centaines de malades, etc. Sa miséricorde lui a montré ce qu’ils attendent et reçoivent ou non. Jésus se met au service du démuni et même s’identifie au pauvre. Mais ce jour là il deviendra soudain le juge ! D’où la surprise des ‘bénis’.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler le renversement que fait Jésus dans le dernier chapitre avant la Passion qu’il pressent. Le Seigneur va devenir le plus pauvre, il aura faim, soif, sera moqué, maltraité comme un esclave, pis qu’un étranger, il sera enfermé, enfiévré par les coups de fouet… et peu iront à son secours. Cela, il le vivra pour sauver les souffrants et les inconscients que nous sommes souvent. Jésus, fais-moi la grâce de te voir en tout homme démuni.
Troisième partie de l’évangile du jour.
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Dans ces situations de dénuement, Jésus ne recevra pas pas les gestes de soulagement attendus. Jésus s’identifie au pauvre, il deviendra notre juge. D’où la surprise des ‘maudits’, qui sont une image de la part fermée de nous-mêmes, puisque Dieu ne maudit personne.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus dans ce dénuement absolu qui s’approche, il aura faim, soif, sera condamné, méprisé, giflé, cloué en croix. Il vivra cela pour sauver les souffrants et l’inconscient que je suis souvent. Jésus, ouvre mes yeux, que je te voie en tout homme souffrant, que je vienne à ton secours, matériel, affectif, psychologique ou spirituel.
Je peux terminer par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Quelle grâce lui demander ? Chant : Tu es le pauvre, Seigneur Jésus, en toi la gloire de Dieu!
https://www.youtube.com/watch?v=ojNkmSgKWko Je peux noter mon vécu.