Prier l’Esprit saint et lire le texte, puis demander une grâce, par exemple la foi en sa tendresse compatissante, puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, repérer à qui s’adresse le prophète, imaginer la scène, écouter ce qu’il entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.
Première lecture (Is 54, 1-10)
1Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur. 2Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets ! 3Car tu vas te répandre au nord et au midi. Ta descendance dépossédera les nations, elle peuplera des villes désertées.
4Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage. 5Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ». 6Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce qu’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu.
7Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai. 8Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur. 9Je ferai comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer. 10Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
Première partie de la lecture du jour.
1Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur. 2Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets ! 3Car tu vas te répandre au nord et au midi. Ta descendance dépossédera les nations, elle peuplera des villes désertées.
Quand la femme était stérile, elle devenait sans valeur, souvent délaissée ou répudiée. Au contraire si elle porte beaucoup d’enfants, il faut agrandir la demeure.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jérusalem stérile, elle apprend d’Isaïe qu’elle aura une postérité innombrable. Elle représente toute situation désespérée d’une personne, d’une famille, d’un peuple ou de l’Eglise entière… car “rien n’est impossible à Dieu”. Le peuple des croyants est invité à croire au point de crier de joie sa foi que Dieu va agir magnifiquement. Je peux demander cette grâce, c’est-à-dire ce que je ne mérite pas.
Deuxième partie de la lecture du jour.
4Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage. 5Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ». 6Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce qu’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu.
Le veuvage rendait une femme indigente, sans protection ni ressources ni droits, à la merci des prédateurs, déshonorée par les outrages, dit Isaïe. Trois fois est ici est annoncée la libération de la honte ou déshonneur, c’était la pire souffrance: se sentir méprisé par tous, d’où le ressenti d’abandon, l’accablement.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jérusalem comme veuve, mais elle sera de nouveau épousée, et par le Seigneur de l’univers, son rédempteur ! Elle sera transformée au point de guérir dans sa mémoire tout son passé douloureux, comme Jésus ressuscité montrera ses plaies guéries.
Troisième partie de la lecture du jour.
7Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai. 8Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur. 9Je ferai comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer. 10Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
La vie spirituelle comprend des moments de déception et de désolation, lorsque nous avons l’impression que le Seigneur ne nous écoute pas. Mais voulons-nous faire sa volonté ou qu’il fasse la nôtre?
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jérusalem abandonnée, elle sera reprise dans l’alliance car Dieu est fidèle. Moi aussi je peux me sentir abandonné de mes amis, ma famille, ou même de Dieu. Alors c’est le moment de réveiller ma foi et de me rappeler ces paroles: “Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi… dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse”.
Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Qu’ai-je envie de lui dire? Il m’appelle à le louer ? Conclure par un signe de croix ou un chant, me lever, je peux noter mon vécu pour relire les difficultés traversées et les grâces reçues.
Vous pouvez chanter https://www.youtube.com/watch?v=pc5iDWGB0VI
Quand les montagnes s’éloigneraient
Quand les collines chancelleraient,
Quand les montagnes s’éloigneraient,
Dieu fera tout comme il promet.
Mon amour, oui mon amour
Ne s’éloignera point de toi ;
Mon amour, oui mon amour
Ne s’éloignera point de toi.
Isaïe 54,10 Texte et musique de J. van den Hogen © 1971 John Van Den Hogen