Pistes de contemplation de l’évangile du jour
Prier l’Esprit saint et lire le texte, puis demander la grâce de pouvoir contempler la Parole quelques minutes (choisir combien), puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, imaginer la scène, repérer qui je suis, fonctionnaire royal, ou quelqu’un de sa maison, écouter ce qu’il entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur. (jour 7 confinement 2020)
Evangile du jour (Jn 4, 43-54)
Après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
Première partie de l’évangile du jour.
Après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus est bien accueilli quand il revient dans son pays. Il vient de Judée, puis de Samarie où il a rencontré la Samaritaine, il n’a pas fait le détour que beaucoup font pour éviter la Samarie, il va partout où les hommes sont ouverts à la grâce.
Je peux prendre 10 minutes pour contempler Jésus allant partout annoncer que Dieu se fait très proche des hommes et de leurs misères, il est déjà en lui-même cette Bonne Nouvelle.
Deuxième partie de l’évangile du jour.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Capharnaüm en grec se dit en hébreu Kephar Narhoum, qui signifie la ‘ville du Compatissant’. En effet Jésus y a vécu, chez Pierre, et s’y est bien senti, puisqu’on appelle Capharnaüm “sa ville”. Il y a fait quantité de signes et miracles, mais on voit bien ici que son but n’est pas d’épater, mais de susciter la foi : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Ainsi Jésus accueille sa demande,.
Je peux prendre 10 minutes devant la compassion de Jésus pour ce père aimant et croyant, et son encouragement pour cet homme à croire avant d’avoir vu, c’est ainsi qu’il lui demande un acte de foi. La réponse de Jésus est accueillie, écoutée et exaucée. Les serviteurs témoignent que l’enfant est vivant, !
Troisième partie de l’évangile du jour.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
Le fonctionnaire vérifie avec soin, c’est son métier, que la parole de Jésus a été efficace et féconde, à cause de sa foi. La foi mise en pratique se développe et porte du fruit pour toute la maison. « Heureuse celle qui a cru » chantait Elisabeth à propos de Marie.
Je peux prendre 10 minutes pour regarder la grande confiance de cet homme en Jésus, il est parti sur sa simple parole retrouver son fils guéri, et contempler la joie qui le récompense en arrivant.
Je pourrai terminer par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus, en coeur à coeur. Qu’ai-je envie de lui dire ? Conclure par un signe de croix, se lever, noter mon vécu.