4e mercredi de carême, Mon Père est toujours à l’œuvre

2022-03-30T10:17:35+01:0030 mars 2022|

Pistes de contemplation de l’évangile du jour

Prier l’Esprit saint et lire le texte, puis demander la grâce de pouvoir contempler la Parole quelques minutes (à choisir), puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, imaginer la scène, repérer qui je suis, autorité juive ou disciple, écouter ce qu’il entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.

Evangile du jour (Jn 5, 17-30)

Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.

Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

Première partie de l’évangile du jour.

Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Le sabbat est fait pour l’homme, pour qu’il pense à Dieu, à ses proches, qu’il se repose en Dieu, qu’il loue Dieu au lieu de suivre son intérêt autocentré, ou surveille si les autres suivent les règles ! Nous ne sommes qu’au chapitre 5 de l’évangile de Jean, mais l’évangéliste sent le drame qui se noue, la haine mortelle qui habite déjà certains contradicteurs.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus faisant connaître le Père, et l’amour du Père pour les souffrants, comme le paralysé qu’il vient de guérir. Jésus ose dire ce qui est mal compris et dangereux de dire. Je peux demander ce courage.

Deuxième partie de l’évangile du jour.

19Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : 20« Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. 22Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.

Le ‘amen’ signifie: c’est solide, c’est vrai, c’est sûr! Ce double amen est caractéristique de Jésus, on ne le retrouve pas ailleurs à son époque. Ce que dit Jésus est vrai au niveau humain, c’est ce qu’il vit, et solide au niveau divin, Jésus le reçoit du Père.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler la confiance et la puissance que Jésus reçoit du Père, les oeuvres qu’il fait parce qu’il les voit faire par le Père, et même la reconnissance qu’il devrait recevoir des hommes…

Troisième partie de l’évangile du jour.

25Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. 30Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

Dans ce contexte de haine qui aboutira à sa mort, Jésus affirme la foi qui le retient d’avoir peur, sa foi au jugement et en la résurrection des corps.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler “les morts entendant la voix du Fils de Dieu”, se levant pour le jugement bienveillant et vivant d’une vie nouvelle selon la volonté du Père.

Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Conclure par un signe de croix ou un chant, me lever, je peux noter mon vécu.