Pistes de contemplation de l’évangile du jour
Prier l’Esprit saint et lire le texte, puis demander la grâce de pouvoir contempler la Parole quelques minutes (choisir combien), puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, imaginer la scène, repérer qui je suis, un pharisien, écouter ce qu’il entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.
Évangile du jour (Jn 8, 12-20) Pour l’année C (2022-2025-2028…)
Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.
Première partie de l’évangile du jour.
12Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
La lumière (or) rappelle aussi le feu qui guidait Israël au désert, lui évitant de se perdre. (Ex 13,21) Jésus vient d’éclairer ceux qui voulaient lapider la femme adultère, ils ne voyaient en elle que le mal, sans s’interroger sur eux-mêmes.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus-lumière, vraiment le seul capable d’éclairer les passions des hommes par un regard de justice et de compassion sur chacun “Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent, la vérité germe de la terre et du ciel se penche la justice”.(Ps 85-84,11-12)
Deuxième partie de l’évangile du jour.
13Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
La Loi exigeait pour un témoignage le dépôt de plusieurs témoins.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus ne jugeant pas sur les apparences comme nous. “l’homme regarde le visage, Dieu regarde le cœur” (1 Sam 16,7) ou bien contempler Jésus inséré dans la Trinité divine que justement Jésus est venu révéler.
Troisième partie de l’évangile du jour.
18Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.
Connaître n’a pas en hébreu un sens de savoir intellectuel, mais un sens concret, connaître exprime un vécu commun.
Je peux prendre quelques minutes pour contempler la Trinité divine, inaccessible aux pharisiens, d’où le dialogue de sourds, mais dans les faits le Père le soutient. Et moi, est-ce que je vis avec Jésus? Avec le Père? Je peux demander ces grâces.
Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Qu’ai-je envie de lui dire? Il m’appelle à ? Conclure par un signe de croix ou un chant, me lever, je peux noter mon vécu.