L’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas est constitué de 12 communes… auxquelles s’ajoute un quartier Toulousain, Lalande. Celui-ci compte pour 20% du poids démographique total de la paroisse, soit environ 10 000 habitants ! Le quartier de Lalande et son église dédiée à Sainte-Madeleine, constitue la frontière sud de la paroisse qui nous amène jusqu’à Barrière de Paris, dans Toulouse, où se croisent l’avenue de Fronton et la route de Launaguet. Comme les communes urbaines d’Aucamville (8 138 hab.), Fonbeauzard (2 956 hab.) et Saint-Alban (5 970 hab.), Lalande reste cependant de taille modeste avec moins de 5 km² de superficie. Lalande et ces trois communes ont également en commun un taux de croissance démographique faible de l’ordre de 0,8 % entre 2008 et 2013 (identique à celui de Toulouse). Fonbeauzard présente en outre la particularité de ne pas avoir d’église. On y célèbre l’Eucharistie pourtant deux fois par an, pour la fête paroissiale de fin d’année et pour la fête locale en juillet et c’est le gymnase qui se voit transformé pour quelques heures en belle église !

Castelginest (9 917 hab.) ajoutée à Aucamville, Saint-Alban et le quartier de Lalande cumulent à eux-seuls près de 70 % de la population de l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas.
A l’opposé, situées sur la rive droite du Girou, au nord du territoire se trouvent les communes rurales de Bazus (564 hab), Gargas (693 hab) et Villariès (812 hab.). Ces petites communes approchent, elles, d’une superficie de10 km². Un chiffre à mettre en parallèle avec l’activité agricole toujours très présente dans ces villages (20% à Bazus, 12 % à Gargas, 4,3 % à Villariès). Pourtant elles ne connaissent pas une progression démographique identique. Tandis que Gargas s’envole avec 2,2% de croissance dû essentiellement à l’apport de populations nouvelles, Villariès peine avec +0,3% de croissance, enfin, Bazus est la seule commune de l’ensemble paroissial à perdre de la population (-0,3) ce qui peut s’expliquer par le blocage de la constructibilité de la commune le temps de la mise aux normes du réseaux d’assainissement, réalisée tout récemment.

Comme Gargas, trois communes présentent un taux de croissance entre 2008 et 2013 supérieur à 2 % : au sud de notre territoire, Castelginest, 2,4%, identique à celui de Pechbonnieu qui atteint 4 416 hab., mais aussi plus au nord Cépet avec un taux de 2,3 pour 1 629 habitants. Si Castelginest et Pechbonnieu grandissent à la fois du fait du solde naturel positif (ii) et de l’arrivée de nouvelles populations, Cépet connaît une situation plus contrastée : son solde naturel est négatif et son solde migratoire atteint 3 % !
Au cœur du territoire, Saint-Loup Cammas (2 084), Labastide-Saint-Sernin (1 876 hab.) et Montberon (2 898 hab.) présentent un niveau de vie très élevé avec un revenu médian annuel (iii) s’élevant à plus de 24 000€ pour chacun de ces trois villages, situés géographiquement et économiquement à la croisée du monde rural et urbain. Plus proche de la métropole toulousaine, Aucamville a le plus bas revenu médian (20 333€) avec Lalande-Toulouse (19 883€).
D’un point de vue économique, à l’exception de Bazus et Gargas, l’agriculture a quasiment disparu du territoire où l’on trouve aujourd’hui une activité très majoritairement tournée vers le commerce et les services. On peut enfin noter que le taux de chômage est plus élevés dans les communes urbaines (10 à 12%) que dans les communes rurales (6 ou 7%).