La radio est morose, les infos alarmantes… N’ayons pas peur, Dieu est bon et n’abandonnera jamais ses enfants. Beaucoup de fidèles ont pu participer à la messe de rentrée, le 20 septembre dernier, en l’église de Castelginest. Une célébration qui a redonné du cœur à l’ouvrage. Récit d’une paroissienne.
« Pour moi, vivre c’est le Christ et mourir est un avantage. » En ce temps où le monde nous commande de rester loin de nos proches, de se masquer le visage partout et en tous lieux, de ne plus serrer les mains ni embrasser ses amis, je dois dire que cette parole de Saint-Paul (Ph 1, 20c, 24-27a) écoutée ce dimanche, m’a beaucoup marquée. Pourtant c’est bien l’espérance, la joie, l’enthousiasme -ici et maintenant- qui étaient au rendez-vous ; « Dieu est grand ! », « Dieu est bon ! ». Père Gibson, curé de l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas nous l’a répété : écoutez, comprenez bien le message des ouvriers de la dernière heure (Mt 20, 1-16) : le Seigneur nous appelle à toute heure ! Alors, soyons prêt à nous engager pour Lui, à le suivre, à participer à la vie de l’Église. Les mouvements et services de l’ensemble paroissial sont nombreux, chacun peut trouver sa place, œuvrer pour l’Église… La joie de père Gibson était communicative, celle de la chorale en très grande forme, l’était tout autant. Et puis, il y le « petit nouveau », sur qui la paroisse compte beaucoup : le père Pascal. « D’où venez-vous ? que faites-vous ? où allez-vous ? » lui a demandé Père Gibson en l’invitant à se présenter : « Je vais au ciel comme vous tous ! » a-t-il dit en souriant tout en expliquant qu’il était prêtre de la Communauté de l’Emmanuel, comme père Pierre, et confié à notre communauté à 100% de son temps. Et puis bientôt un nouveau diacre permanent en la personne de Guy de Beler qui sera ordonné le 11 octobre prochain en l’église de la Dalbade à Toulouse. Nous n’oublierons pas non plus Moïse venu nous dire au revoir après ces 2 ans passés dans notre paroisse. Il a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 13 septembre dernier dans les Charentes, son futur diocèse. Alors, non vraiment, Dieu n’abandonne pas ses enfants !