Il fallait vraiment y croire et gardez confiance dans le Seigneur, car la météo annoncée du dimanche laissait augurer le même scénario catastrophique du jour précédent. Mais après l’orage et la pluie, il y a eu le soleil dimanche.
Nous nous sommes retrouvés à 8h45 sur le parking de Montberon une vingtaine de personnes, la pluie s’était arrêtée et ne reprendra pas de la journée, le groupe grandira quand nous arriverons pour la messe à St Sernin des Rais. Dans l’église nous étions une quarantaine de personnes rassemblées autour de notre curé le père Gibson, nos deux diacres José et Guy, l’équipe paroissiale de l’E.A.P bien représentée, ainsi que la plupart de nos clochers.
Nous avions en E.A.P lancé ce projet de sortie paroissiale pour mettre fin dans nos têtes au confinement et relancer la joie de se retrouver dans un moment de convivialité sans nos masques.
Christine, Véronique et d’autres encore se suspendent aux cloches pour les faire sonner et annoncer que la messe va commencer. Émotion de tous de nous retrouver, déplacés de nos lieux habituels dans cette église des petites filles modèles utilisée encore pour les obsèques et des baptêmes. Le père Gibson, curé de notre ensemble paroissial, nous rappelle dans son mot d’accueil que cette messe et cette sortie paroissiale clôturent une année encore très spéciale ; que nous avons à cœur de retrouver des moments de convivialité entre nous.
De belles statues veillent sur notre petit troupeau : Marie Reine et son divin Fils à gauche de l’autel, Ste Anne et la Vierge Marie enfant, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, Jésus montrant son cœur, Ste Germaine de Pibrac. Après la messe, nous descendons en voiture vers le lac, autour duquel nous marchons tous ensemble. Nous nous arrêterons un moment sous un grand saule où Catherine Assaoui nous glisse l’idée de lire le psaume 136. « Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ; aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes ». Nous avons eu une pensée affectueuse pour toutes celles et ceux restés sur les bords du Girou, nous nous sentions un peu exilés sans eux.
Nous avons chanté avec André, Bruno et Cécile le fameux air de Nabucco de Verdi, avec d’autres un chant marial. La joie de cheminer ensemble était là. Nous étions heureux comme des enfants qui se retrouvent libres au grand air. Comme cela fait du bien de retrouver son cœur d’enfant prêt à s’émerveiller !
Beau moment de convivialité pour l’apéritif, sur une table en bois, les pique-niques des uns et des autres furent offert en partage. Je rends grâce au Seigneur pour ces moments d’échanges pendant le repas, ces découvertes de vies. La joie de Christine d’avoir réussie seule en fin d’après-midi à boucler le tour du lac. Merci au père Pascal Fagnier de nous avoir suggéré de faire la sortie dans ce beau coin commun au Tarn et à la Haute-Garonne.
Nous sommes tous partant pour une autre sortie paroissiale.