Un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Les juifs étant soumis à plus de 600 commandements, il y avait de nombreux cas où l’on se demandait lequel était prioritaire, d’où des débats sans fin. Jésus ne répond pas à la question piège, il renvoie le docteur de la Loi à sa propre lecture. Le docteur combine Deutéronome 6,5 sur l’amour dû à Dieu, ce qui est habituel, et Lévitique 19,18 sur l’amour du prochain, ce qui est plus rare. Par là, Luc montre que l’Ancienne Alliance contient déjà l’essentiel de la Révélation.
L’homme veut aussi montrer le sérieux de sa recherche, il en veut davantage. Alors Jésus va le conduire dans les contradictions fréquentes des légistes et du clergé de l’époque. La route de Jérusalem à Jéricho suit des gorges propices aux attaques. Venant de Jérusalem, le prêtre et le lévite sont purifiés au Temple de leurs fautes. Le contact du sang les rendrait impurs à nouveau, ce qui les fait se détourner.
Les samaritains sont méprisés par les juifs, parce qu’il ne sont pas dans les clous de la Loi juive, ils sont hérétiques, mais il est ici est à l’image de Jésus.
Contemplons Jésus saisi de compassion devant les souffrances des hommes, venant prendre soin de l’humanité de toutes les façons possibles, Jésus veut que son action soit prolongée par d’autres. L’auberge est l’image de l’Eglise au chevet des pauvres. Le prochain n’est plus celui qui me ressemble et que naturellement j’ai envie d’aider, le prochain est celui dont je m’approche parce que la grâce me pousse. Vienne Seigneur cette grâce en moi.