Le visage de Jean-Baptiste fait irruption dans ce temps de l’Avent dès le début pour nous entraîner dans la vraie attente de la nativité du sauveur et de son retour glorieux. Son message est sans ambiguïté : « convertissez-vous car le royaume des cieux est tout proche».
Ce message essentiel n’est pas dans l’aujourd’hui du chrétien un simple souvenir. Il est plus que jamais d’actualité. Il nous faut sans cesse nous convertir pour espérer la vie de Dieu, le royaume des cieux : conversion de cœur, conversion de regard, conversion de jugement, conversion de personnalité, conversion d’appréciation etc. Chaque pas du désir de conversion est une possibilité du monde nouveau que le prophète Isaïe nous révèle et nous décrit. Le monde où le loup habite avec l’agneau, le léopard se couche près du chevreau, le veau et le lionceau se nourrissent ensemble et où un petit garçon les conduit.
Quelle utopie, s’exclameraient d’aucuns ! Mais ce qui est folie pour les hommes n’est-il pas sagesse pour Dieu ? Pour Dieu tout est possible. Car c’est pour cette finalité qu’il a visité l’homme-pécheur en lui révélant la possibilité d’une restauration profonde et de fond à comble. L’église aujourd’hui poursuit la même mission de sanctification de l’homme par ses sacrements. L’eucharistie, sacrement par excellence et le sacrement de la réconciliation et du pardon pour ce temps de l’Avent. Ne restons pas indifférents, visitons ce sacrement tant que l’église nous en donne la possibilité. Ne nous sentons pas sauvés par nous-mêmes. Ce serait une simple illusion d’autosatisfaction. « Préparons plutôt le chemin du seigneur et rendons droits ses sentiers ». Tel est la quintessence du message de ce deuxième dimanche de l’Avent. Je vous souhaite un vrai cheminement vers la conversion qui est votre guérison de l’âme et du corps.
Dieu vous bénisse.