Il s’agit d’une simple présentation écrite par des personnes qui aiment leur église sans autre prétention que de vous donner envie de la connaître.
L’église d’Aucamville : C’est l’une des plus récentes de notre ensemble paroissial. Il aura fallu cependant presque un siècle pour arriver au bout de la construction !
Église d’Aucamville
La première pierre de l’édifice fut posée le 9 avril 1850 en présence de l’évêque du diocèse et de la municipalité. L’église, dédiée à Notre Dame du Rosaire, fut construite grâce aux nombreux dons des habitants, de prêtres et religieux du diocèse qui s’ajoutèrent à l’emprunt et « au secours » du Prince-Président Louis Napoléon. Le plan en était simple : une croix latine dont les chapelles latérales allaient constituer les bras. Pourtant en 1859, la première chapelle (consacrée au Sacré Cœur), au nord, était à peine construite, qu’on décida d’agrandir l’église. Les fonds baptismaux furent placés sur l’aile gauche, la deuxième chapelle construite (dédiée à Sainte-Germaine) ainsi que la sacristie selon les nouveaux plans. En 1864, un autel en marbre est installé, remplacé plus tard par l’autel en pierre de Beaucaire, polychromé actuel. Puis une première statue de la Vierge, en bois doré est posée, remplacée également par une autre, celle de Notre Dame de Lourdes placée face à la statue de Saint-Joseph.
En 1874, à la suite d’un effondrement d’une partie du plafond, une restructuration générale de l’ensemble est décidée : rehausse de l’édifice de 5m, création d’une double voûte au-dessus de la nef et du chœur, création d’un beffroi quadrangulaire à baies longitudinales en remplacement du clocher-mur initial, supporté par deux colonnes à l’avant formant ainsi un porche. Depuis 1929, deux monuments l’encadrent, l’un en mémoire des morts de la guerre, l’autre en l’honneur du Christ, Roi de l’Univers.
Ce n’est que le 2 septembre 1900, que le curé de la toute nouvelle paroisse d’Aucamville, prit possession de l’église. Elle n’était pas tout à fait finie : en 1902, le peintre-verrier Toulousain Louis Saint-Blanca, y exécute les vitraux consacrés à la Vierge, Saint-Dominique et les Mystères du rosaire. On y ajouta une chaire en 1903 qu’on retira par la suite ; quatre verrières et rosaces furent ajoutées en 1906, un lambris de bois vernis fut posé sur le pourtour de l’église en 1922. En 1932, la voûte et les murs de la nef furent peints et décorés et en 1952, on y installa le Christ sur la croix, en fonte de fer, moulé aux ateliers Virebent et placé aujourd’hui derrière le maître-autel. Enfin, la salle paroissiale au nord fut construite en 1957.
Notre Dame du rosaire est fêtée le 7 octobre.
L’église de Bazus : Son architecture de type gothique méridional et ses voûtes bleues et or font de l’église Saint-Pierre un monument rare, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1978. Avec son clocher-mur entièrement en brique, elle est aussi un témoin de l’architecture traditionnelle toulousaine..
L’église de Bazus était à l’origine un prieuré rural dépendant de l’Abbaye Bénédictine de Saint-Géraud d’Aurillac dans le Cantal. Au Xè et XIè siècle, le prieuré se nomme Basucio, son église était déjà dédiée à Saint-Pierre. Lors de la réforme grégorienne de 1080, les petites églises rurales sont rattachées au patrimoine de l’abbaye de Saint-Sernin à Toulouse. Celle de Bazus y est recensée en 1177. L’église de Bazus devient « prieuré cure » (les moines ont des charges pastorales), puis Seigneurie de Saint-Pierre (1232), enfin au moment de la Révolution (1789), elle est église paroissiale.
L’église primitive fut détruite pendant les Guerres de religion qui opposaient catholiques et protestants. Elle est remplacée au XVè siècle par l’église gothique actuelle plus grande qui recouvre le bâti et les sépultures antérieurs. L’église reste dédiée à Saint-Pierre.
Elle se présente sous forme d’une nef unique précédée d’un clocher-mur témoin de l’architecture toulousaine traditionnelle, accompagné d’une tourelle en poivrière (tour étroite et oblongue et son toit conique, à droite du clocher).
Son architecture intérieure montre des croisées d’orgue s’appuyant sur des culs-de-lampe historiés. Les plus anciens datant du XVè siècle représentent des animaux fantastiques. On y trouve un tabernacle en bois polychrome. Le retable, le lambris et le décor de la chapelle sont du XVIIIé siècle. Au milieu du retable, on peut admirer les statues de Saint-Pierre et de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome. Plusieurs tableaux s’insèrent dans le décor de la chapelle : « la remise du Rosaire à Saint-Dominique », « l’Annonciation ». ainsi qu’un tableau de « la Vierge et Saint-Anne ». Enfin, on pourra admirer la voûte, bleue et or, à nervures gothiques dont la décoration est inspirée de la tradition albigeoise. On pense en particulier aux voûtes bleues de la cathédrale Saint-Cécile d’Albi, classée depuis 2 ans au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Notre petite église de Bazus est, elle, inscrite au titre des Monuments Historiques depuis le 29 décembre 1978. A ce titre, elle a été restaurée de 1995 à 1997.
Saint-Pierre est fêté le 29 juin.
Église de Bazus
L’église de Castelginest : Au 16e siècle, l’église Saint-Etienne a remplacé la petite chapelle Saint-Pierre édifiée au 10e siècle dans le Vilaigon, ancien nom de Castelginest. Depuis, l’édifice a connu de nombreux travaux et aménagements.
Église de Castelginest
L’église de Castelginest, dédiée à Saint-Etienne, fut édifiée en 1542. Elle fut bâtie en remplacement de la chapelle Saint-Pierre, datant du 10e siècle, propriété du monastère de Saint-Sernin et située au cœur du Vilaigon, ancien nom de Castelginest. Pillée et brûlée pendant les guerres de Religion, elle fut reconstruite en brique à la fin du 16e siècle. On ajouta une horloge sur le clocher qui resta jusqu’à la Révolution de 1789. Elle fut restaurée et remodelée au cours du 19e pour apparaître telle que nous la connaissons aujourd’hui : le plafond est remplacé par des voûtes en plâtre, des petites cloches sont ajoutées, une grosse cloche nommée Marie-Alexandrine, financée grâce aux dons des paroissiens, est installées, un portique et la sacristie sont ajoutés. En 1935, des problèmes de fissures apparaissent sur les murs et le clocher menace de s’effondrer. La décision est prise de démonter le clocher à 5 baies et de le ramener à 3 baies. Le cadran solaire est supprimé. Une stèle est installée sous le porche, à droite de la statue de Saint-Pierre. En 1955, des travaux d’assainissement sont entrepris autour de l’église et des ouvertures sont créées dans les chapelles pour donner plus de lumière. Pendant ces travaux, la pierre tombale du Père Monrejaud est découverte et déposée dans la chapelle de la Vierge. En mars 2006, « Marie-Alexandrine » est remplacée par une autre cloche « Marie » et peu après la municipalité décide d’ajouter des cloches supplémentaires. En tout, ce sont 14 cloches qui forment le carillon situé dans le clocher. De 2010 à 2013, l’intérieur de l’église est entièrement restauré. On trouve dans le chœur les statues des quatre évangélistes en plâtre polychrome, et celles de Jeanne d’Arc et Saint-Michel au fond, entourant le baptistère. L’église comprend quatre chapelles et dix vitraux. Plusieurs reliquaires sont également présents mais ne sont pas exposés.
Saint-Etienne, diacre, premier martyr chrétien. Il fut arrêté et lapidé en 35 pour avoir proclamé l’Évangile de Jésus Christ Ressuscité… en présence du soldat romain Saul, qui, peu après sur le chemin de Damas se convertit ! Il est fêté le 26 décembre.
L’église de Cepet : Victime des hommes et de la nature, l’église Sainte-Foy a été plusieurs fois réparée ou restaurée, dont la dernière en 2016. Outre cet édifice, le village dispose d’une petite chapelle dédiée à sainte Thérèse de Lisieux et dont les portes sont ouvertes pour les personnes désirant s’y recueillir.
L’église Sainte-Foy de Cépet appartenait à la célèbre abbaye Sainte-Foy de Conques (Aveyron) au XIIe siècle. Elle a pour Saints Patrons, Sainte-Foy ainsi que Saint-Prime et Saint-Félicien. Les guerres de religion entre catholiques et protestants qui ébranlèrent la France au XVIe siècle n’épargnèrent pas notre région et l’église de Cépet fut pillée et incendiée par les Huguenots. Elle fut réparée et rendue au culte en 1575 en présence du Cardinal de Joyeuse. Elle fut à nouveau pillée et incendiée. C’est alors qu’on transféra le culte à la chapelle du prieuré qui serait l’église actuelle. Vingt ans plus tard, un premier état des lieux de l’église que nous connaissons est établi par Martin Rouelle. L’édifice est alors sommaire, la nef n’est pas voûtée mais plafonnée, le sol n’est pas pavé, le clocher n’existe pas, les cloches sont suspendues au mur. En 1617 le clocher a été bâti. En 1742 l’église est convenablement pavée et vitrée mais on déplore ses nombreuses inondations par le Girou, ce qui entraîne l’utilisation par la paroisse de la chapelle du château. L’église comme beaucoup de bâtiment de la même époque n’a pas de fondations, elle repose sur les alluvions du Girou. De ce fait, au fil des ans, les mouvements de terrain ont provoqué des fissures importantes extérieures et intérieures.
En 2015 et 2016, la charpente a subi une importante restauration, des travaux de consolidation du bâti ont été indispensables pour sa réouverture annoncée pour le mois d’octobre 2016.
Sainte Foy défendit sa foi chrétienne jusqu’à la mort, à Agen (Lot et Garonne). Elle devint célèbre lorsque ses reliques furent volées par un moine de Conques pour attirer les pèlerins dans l’abbaye située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Les « Jacquiers » s’arrêtaient pour prier devant la belle statue d’or qui contenait le crâne de la martyre. Son nom fut ainsi répandu jusqu’en Espagne, au Portugal et porté en Amérique par les conquistadors. Elle est fêtée le 6 octobre.
Saints Prime et Félicien sont présentés comme deux frères, patriciens romains, qui furent mis à mort pour la foi chrétienne au temps de la persécution de Dioclétien. Ils sont fêtés le 9 juin.
Église de Cepet
L’église de Gargas : Il y a deux ans, d’importants travaux ont été réalisés dans l’église Saint-Pierre et Paul, donnant ainsi à l’édifice, un aspect contemporain et accueillant.
Église de Gargas
L’église actuelle de Gargas est en fait la troisième. La première, du Moyen Age, se trouvait à 1500 m au sud de l’agglomération, à proximité du cimetière. La seconde a été bâtie vers le dernier quart du XIVème siècle au cœur de la bastide, à proximité du château fort. La troisième et actuelle église fut élevée en 1906, avec un clocher hexagonal rappelant celui de la basilique Saint-Sernin. Sous le vocable de Saint Pierre et Saint Paul, les deux colonnes de l’Église que l’on fête le 29 juin. Sous la tribune on peut voir le Bon Berger confiant ses brebis à Saint Pierre (en carrelage). Dans le chœur, on peut voir les deux clefs de St Pierre en marqueterie de marbre au sol. Un groupe en plâtre polychrome du XIXème siècle de la Vierge Romane en Gloire dans la chapelle sud. Des travaux ont été réalisés en 2012 : charpente, toiture, peinture, restauration d’une cloche du XVIIème siècle, pose de vitraux, porte vitrée sous la tribune, création de sanitaires. L’inauguration a eu lieu le 23 janvier 2014.
L’église de Labastide Saint-Sernin : La paroisse y célèbre chaque année au 15 août, la fête de l’Assomption de Marie, sa Sainte-Patronne. Reconstruite au début du 17è siècle, l’église Sainte-Marie fut initialement bâtie en 1244, à la naissance même du village.
La première église fut construite en 1244 avec création de la nouvelle bastide, nommée Labastide Saint-Sernin. Le 22 janvier 1570, elle est brûlée par les armées huguenotes des princes de Navarre et de Condé et de l’Amiral Coligny. Elle est reconstruite à la fin du 16e siècle, début du 17ème.
Plusieurs siècles après, vers 1863-1864, elle subit des travaux importants notamment de couverture qui sont réalisés par l’architecte Fournel. Bâtie avec de la chaux et du sable, elle a été affligée de multiples couches de ciment moderne qui empêchent la respiration des murs et favorisent la montée d’humidité. Son clocher est formé par un mur pyramidal pourvu de trois cloches dont la plus ancienne remonte à 1785. Elle a des voûtes d’ogive très larges dégageant un vaste chœur, une nef unique et des chapelles latérales. Elles sont dédiées à Sainte-Germaine, à Saint-Saturnin, à Saint-François d’Assise, enfin, à la Vierge Marie, patronne de cette église, fêtée en la solennité de l’Assomption le 15 août.
La chapelle Saint-Saturnin est sans doute la plus richement décorée avec des tableaux peints par Henri Loubat en 1896 et 1897 racontant la prédication et le martyre de l’évêque ainsi qu’un tableau des disciples d’Emmaüs.
L’autel, en forme de coffre en marbre blanc est décoré de cinq niches en haut relief : au centre le Bon pasteur portant l’agneau et de chaque côté, les quatre évangélistes Marc et le lion, Mathieu et l’ange, Jean et l’aigle, Luc et le taureau. Ces sculptures datent du 18e siècle. La tribune est ornée d’un grand tableau de la crucifixion datant de 1827. Le vitrail central de l’Assomption de la Vierge date de 1865.
Église de Labastide Saint-Sernin
L’église de Lalande (Toulouse) : Datant du 18è siècle, l’église Sainte-Madeleine fut entièrement détruite en 1961 par un incendie. Son architecture intérieure contemporaine et sa taille imposante ne laissent pas indifférents. On doit ses vitraux à l’artiste toulousain de renommée internationale, Henri Guérin.
Église de Lalande
En 1772 l’Archevêque de Toulouse, par ordonnance, démembrait la paroisse Saint-Sernin de sa partie nord pour que les paroissiens de Lalande puisse avoir une église dédiée à Sainte Marie- Madeleine près de chez eux. Celle-ci fut construite par l’architecte Hardy en 1775. Pour marquer la supériorité sur celle de Lalande, les paroissiens devaient aller en procession jusqu’à l’église de Saint-Sernin tous les ans le 29 novembre, jour de la fête de Saint Saturnin. Un bas relief rectangulaire en bois polychrome de Gabriel Simounet garde en mémoire celle de 1780.
En 1868, l’église de Lalande fut agrandie. Puis différents travaux de rénovation furent exécutés entre 1924 et 1960. Le 21 juin 1961 un incendie ravagea l’église, seuls la sacristie, le chauffage et quelques éléments de l’orgue furent épargnés. Une reconstruction fut entreprise entre 1965 et 1966. Les vitraux de ce nouvel édifice ont été exécutés par Henri Guérin (1929-2009), peintre-verrier français qui a réalisé de nombreux vitraux dans les églises et couvents de la région toulousaine mais aussi ailleurs dans le monde, de Suisse au Canada, du Japon au Cameroun.
Sainte Marie-Madeleine, pécheresse possédée par sept démons, elle fut sauvée par le Christ dont elle devint une ardente disciple. Elle est fêtée le 22 juillet.
L’église de Montberon : Dédiée à saint Martin, l’église de Montberon fut consacrée en 1769, peu avant la Révolution. Elle fut bâtie avec les matériaux de l’ancienne église dont on trouve traces dès le 12è siècle.
L’impasse de l’église vieille, au sud-est du village, porte bien son nom puisque c’est ici, jouxtant le cimetière, que se trouvait l’église primitive de Montberon. Avec l’église de Pechbonnieu qui constituait son annexe, l’église de Montberon était rattachée à l’abbaye de Saint-Sernin. Son nom apparaît dans le cartulaire de Saint-Sernin dès 1122. Isolée et éloignée du cœur du village, cette première église qui comprenait deux chapelles, l’une dédié à Saint-Martin, l’autre à Notre Dame, faisait l’objet de nombreux vols. Au XVIè siècle lors des guerres de Religion, elle fut incendiée par les Huguenots. Elle dut être reconstruite puis fut maintes fois réparée, plus particulièrement la charpente.
Aussi, en 1767, après de longs débats, a été prise la décision de construire une nouvelle église au centre du village, place de l’oratoire, en utilisant les matériaux de l’ancienne.
La nouvelle église, dédiée à saint Martin, fut consacrée le 30 août 1769. La cloche date de 1597 environ ; elle avait été fondue sur la place du village. Elle porte diverses inscriptions et est bien sûr dédiée à saint Martin. Des travaux de réfection et de transformation ont été entrepris plus particulièrement en 1862 avec son agrandissement, puis en 1875 pour le clocher.
Elle se présente aujourd’hui sous une forme rectangulaire terminée à l’abside par une partie polygonale de deux pans coupés. De chaque côté de la nef on trouve des chapelles ; une troisième a été ajoutée au fond de l’église. L’entrée principale de l’église est décentrée, la porte se trouvant sur le flanc est de l’édifice, protégée par un porche. Le clocher est octogonal rappelant celui de la Basilique Saint-Sernin. Les cloches ont été électrifiées en 1967.
L’église est dédiée à saint Martin que l’on fête le 11 novembre. Un des vitraux de l’église lui est consacré.
Saint-Martin de Tours (316-397) également appelé saint Martin le Miséricordieux est né en Pannonie (Hongrie actuelle) et grandit en Italie ; ancien soldat ordonné prêtre, il devint évêque de Tours en 371 et fonda le monastère de Marmoutier. Son dynamisme missionnaire, ses guérisons, ses miracles à travers toute la Gaule ont contribué à évangéliser le pays. Il est connu et représenté en train de couper son manteau pour le donner à un mendiant. Son souci des pauvres, son désir de vie fraternelle, sa liberté face aux puissants et son invitation constante à considérer le Seigneur comme unique richesse, en font un saint dont la spiritualité est particulièrement d’actualité.
Église de Montberon
L’église de Pechbonnieu : Victime des guerres de Religion au XVe siècle, puis de la Révolution française, l’histoire de l’église Saint-Jacques est mouvementée ! Le clocher-mur de l’église est classé aux Monuments Historiques depuis 1950. Elle a été restaurée à la fin des années 80.
Église de Pechbonnieu
L’église de Pechbonnieu date du 14ème siècle. A cette époque elle appartenait à l’abbaye de Saint-Sernin et les terres au clergé de La Daurade.
Elle a été gravement endommagée au XVe siècle au moment des Guerres de religion qui opposaient les catholiques de Toulouse aux protestants de Montauban. Les réparations ont été réglées, après de longues discussions, par le propriétaire du moment : l’abbaye de Saint-Sernin.
Au moment de la Révolution, en 1794 l’église devient « Temple de la Raison » dédiée à « l’Etre Suprême ». Elle sert alors de lieu de réunion pour le conseil municipal et pour la publication des lois de la République et leur explication aux habitants. En 1815 l’église redevient lieu de culte et l’entretien de ce lieu revient au conseil municipal.
Des travaux sont programmés selon les besoins du moment et portent entre autres sur : la refonte des cloches (1815), la réparation du carrelage (1823) reconstruction de la tribune (1840) construction de l’auvent du clocher 1857.
En 1988-1989 de gros travaux, menés par la mairie avec la participation des Monuments Historiques lui ont donné son aspect actuel. Le clocher – dit clocher-mur – et les fresques intérieures ont été restaurées. Le clocher-mur est classé aux Monuments Historiques depuis 1950.
Le Saint Patron de l’église de Pechbonnieu est Saint-Jacques le Majeur, proche disciple de Jésus, frère de Jean, fêté le 25 juillet.
L’église de Saint-Alban : Dédiée à Saint-Exupère, qui fut évêque de Toulouse, l’église de Saint-Alban n’a pas connu de modification depuis la fin du XIXè.
Il ne reste plus rien de la chapelle Saint-Exupère édifiée du temps où Saint Alban s’appelait Matepezoul entre le 11è et 13è siècle et dépendait du Prieuré de Saint-Sernin ; ni de l’église reconstruite sur le site de Gafelasse, nom de St Alban au 16è siècle, qui fut incendiée fin janvier 1570 par les huguenots au temps des Guerres de religion. L’emplacement de cette église primitive est aujourd’hui symbolisé par une statue de la vierge, rue de Mathe, face à la Halle. Longtemps dépendante de l’église de Castelginest -avec moult conflits entre les deux communes pour son entretien- l’église actuelle de Saint-Alban fut construite en 1875. Elle est restée dépendante de la paroisse de Castelginest pendant près d’un siècle avant l’arrivée de son premier curé, l’abbé Gouzi, qui entra en fonction le 2 juillet 1878. Par la suite, un clocher sera construit en 1892 et l’église de Saint-Alban aura son aspect définitif le 11 novembre 1893 ; tel qu’on la connaît à l’heure actuelle.
Son saint patron est saint-Exupère, que l’on fête le 28 septembre. Contemporain de saint-Jérôme, saint-Exupère est né à Arreau dans les Hautes-Pyrénées, il avait le souci des plus pauvres et est connu également pour avoir protégé sa ville des invasions Barbares. Il fut évêque de Toulouse au 5ème siècle et entreprit la construction de la basilique Saint-Sernin. Il est également saint patron de la ville de Blagnac où il avait fait construire sa propre maison à l’emplacement de l’église actuelle. C’est dans cette ville qu’il est mort et inhumé en 415. Une partie de ses reliques a été donnée à l’église d’Arreau.
Église de Saint-Alban
L’église de Saint-Loup-Cammas : Le nom du village se confond presque avec celui de l’église. Entre Histoire et légendes, l’église Saint-Loup conserve une relique de son Saint-Patron. L’édifice a été entièrement restauré en 2003.
Église de Saint-Loup-Cammas
L’église de Saint-Loup Cammas a été édifiée entre 1552 et 1556. La chapelle du Sacré-Coeur ainsi que la sacristie ont été bâties plus tard, vers 1850. Brûlée en 1570 pendant les guerres de religion elle a été reconstruite puis modifiée notamment au XIXème siècle ce qui lui confère son aspect actuel. La cadastre de 1810 la montre entourée d’eau. En 2003 elle fut entièrement restaurée : intérieur, extérieur et clocher.
Le portail d’entrée de style néo-roman est agrémenté de deux colonnettes dans son ébrasement et surmonté par un bandeau d’ornement végétal sculpté en bas-relief. Les voussures de l’arc en plein cintre reçoivent des motifs de fleurons et de damiers. L’arc du porche est repris sur la façade par des briques bicolores. Sous la chaire on trouve un passage permettant de communiquer directement de l’église au presbytère.
Son Saint Patron est Saint Loup, ou Saint Leu né à Toul en Lorraine vers 383. D’abord moine à Lérins en Provence, il est nommé évêque de Troyes (département de l’Aube), charge qu’il occupa pendant cinquante ans. Il meurt en 479. Saint-Loup de Troyes est fêté le 29 juillet. Dans l’entrée de l’église se trouve une châsse contenant une relique de Saint-Loup.
Une légende raconte que le curé étant allé visiter des paroissiens habitants dans des fermes isolées fut attaqué par des loups. Les villageois invoquèrent Saint-Loup pour sauver leur curé, il furent exaucés. En remerciement le curé décida de fonder une paroisse sous le haut patronage de Saint Loup.
L’église de Villaries : C’est à la fois l’une des plus anciennes et l’une des plus grandes églises de l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas et malgré son architecture plusieurs fois remaniée, l’église Saint-Julien offre un cadre paisible pour de belles célébrations de fêtes !
Au moyen âge XI °siècle , les bénédictins de l’abbaye de Saint Théodard (Montauban) fondent l’actuelle église dédiée à Saint Julien de Brioude, qui sera rattachée à l’Abbaye de Saint-Sernin en 1080. De style Toulousain avec son clocher mur, plusieurs remaniements et reconstructions ponctuent la vie de notre église. Consacrée en 1508, durant près de 30 ans des remaniements architecturaux se succéderont. Elle sera incendiée lors des guerres de religions en 1570. Dès 1840 nous retrouvons des aménagements : construction de la voûte rehaussement de la toiture et ouverture des baies vitrées. En 1860, pose des vitraux de l’atelier Gesta à Toulouse et remaniement du clocher. A l’intérieur dans la niche voûtée une statue « Le Christ et les outils de la Passion » est un élément du retable du XVIè siècle. De 1907 à 1910, création de deux chapelles à l’entrée Sud et au Nord ainsi que le portail sous le clocher. Dans les années 50 un incendie détruit la grande sacristie contenant les objets de culte, les vêtements sacerdotaux ainsi que les archives de la paroisse. Aujourd’hui cet édifice abrite le musée d’archéologie de Villariès. En 1989 fermeture et réhabilitation de l’église durant 2 ans (sécurité et remise en état).
Saint Julien de Brioude Martyr du III°siècle ( mort en 304) : Soldat romain originaire de Vienne dans le Rhône, il est averti par le centurion Férreol d’une vague de persécution envers les soldats chrétiens. Le légionnaire Julien qui affichait sa foi fut obligé de fuir à la demande de Férreol vers l’Auvergne .Il est rattrapé près de Brioude et décapité, sa tête est ramenée à Vienne. Son corps enterré à Brioude devient aussitôt un lieu de culte et le lieu de naissance d’une des premières communautés chrétiennes. Le corps de Ferréol, lui aussi mort en martyr, et la tête de Julien étaient vénérés dans la basilique Saint-Ferréol-en-Gal. Témoin de sa foi jusqu’au supplice, son exemple convertit beaucoup de paysans de cette région fortement païenne. Son culte se répandit à travers toute la Gaule et nombreux lieux de culte se situent sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Saint-Julien de Brioude est fêté le 28 août.