Il est très important, si l’on veut vivre une Pâques fructueuse et joyeuse, de prendre en considération tout le temps de carême. Ce temps spirituel est nécessaire. Il n’est pas facultatif pour tout chrétien qui veut vivre une union intime avec le Père. Il nous fait prendre conscience de notre état peccamineux afin de recevoir la miséricorde dont notre cœur a tant besoin. Le mot carême qui veut dire quarante, nous rappelle les quarante années de la marche des hébreux vers la terre promise.
Ce peuple dans le désert eut souvent faim et soif et parfois il se découragea. Mais en réalité, il faisait surtout l’expérience unique de la tendresse de Dieu envers lui. Nous aussi nous voulons faire la même expérience d’intimité avec Dieu ces quarante jours afin d’arriver à Pâques joyeusement avec un cœur purifié.
C’est un effort exigeant à entreprendre mais bien libérateur. Il passe par un certain nombre de privation de choses, parfois auxquelles on tient beaucoup. C’est là le vrai sens du carême. Et puisque n’exprimant pas tous le même attachement aux mêmes choses, il revient à chacun d’être vrai avec son Dieu, en choisissant ce dont il veut se priver pour offrir à la place un temps de prière, un exercice spirituel, une dévotion particulière. Plusieurs rendez-vous sont donnés au niveau de la communauté à cet effet : les vendredis de chemin de croix, le temps de prière avec le chapelet, la conférence de carême avec Monseigneur BATUT, le temps de bol de riz, les confessions tous les samedis à Pechbonnieu, etc… C’est donc dans un tel esprit qu’il nous faut aborder ce temps de carême.
Je souhaite à tous une belle entrée en carême dès ce mercredi des cendres.