La liturgie de la parole de ce 7ème dimanche de Pâque met en exergue la place de la prière dans la chambre haute (le cénacle) où les disciples attendaient la promesse de l’avenue de l’Esprit Saint faite par leur maître. Ils y étaient tous d’un même cœur, assidus à la prière nous dit l’auteur des actes des apôtres.
La prière est donc un vrai soutien dans les moments d’attente des promesses. Si nous sommes dans la prière les choses sont vécues alors dans la sérénité et la quiétude. Et nous ? comment attendons-nous le retour du Fils de Dieu ? L’Esprit de Dieu que nous avons reçu nous permet-il vraiment de rester en prière attendant ce retour ? de vivre dans la confiance totale en cette promesse ?
La vie chrétienne est donc essentiellement caractérisée par la prière assidue, source de toute force. Elle permet même de résister aux souffrances causées par le mauvais traitement réservé aux chrétiens à cause de leur attachement au Christ Seigneur.
La deuxième lecture de ce dimanche le signifie clairement dans la première lettre de saint Pierre : « …dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu repose sur vous… ». Ne soyons pas alors dans la tristesse et la contrariété face au rejet de Dieu par le monde et aux outrages reçus à cause du nom du Christ. La prière est notre refuge et le lieu de consolation dans l’esprit du Christ. C’est aussi dans cette perspective que le Christ dans l’évangile d’aujourd’hui prie pour ses disciples afin qu’ils s’affermissent dans leur foi.
Puissions-nous demander la même grâce au cours de cette messe, que notre église soit d’abord une église de prière dans l’attente du retour de son Seigneur, amen.