Trois paraboles dans la liturgie de la parole d’aujourd’hui, et plus précisément dans l’évangile, sont employées par le Seigneur lui-même pour parler des bonnes relations ou des bons rapports qui doivent régner entre les membres au sein d’une même communauté : paroissiale, familiale, associative, professionnelle etc. Il s’agit au fait de l’attitude des vrais disciples, de comportement à avoir entre frères à l’intérieure de la communauté :
1° un aveugle ne peut pas guider un autre aveugle, ils risquent de tomber tous les deux dans un trou. Jésus considère ici les pharisiens eux-mêmes comme des aveugles alors qu’ils sont censés diriger le peuple par une vraie connaissance, en tant que leurs enseignants, leurs maîtres. Or dans leur rôle, ils ne voient pas que Jésus est le fils de Dieu, ce qui voudrait dire qu’ils sont aveuglés, ils ne peuvent donc pas guider le peuple dans une vraie foi, vers la vraie vérité. Mais est-ce que nous-mêmes aujourd’hui, avons-nous la vraie connaissance des mystères de Dieu ? quand nous sommes désignés à être parrain ou marraine, avons-nous la vraie connaissance de la foi ?
2° La paille et la poutre. Laisse-moi t’enlever la paille dans ton œil alors que moi-même j’ai la poutre dans le mien ! Ne jugeons pas trop les autres. Ne soyons pas à tout le coup négatif, ne cherchons pas toujours la petite bête quand il s’agit des autres. Soyons plutôt bienveillants, constructifs et positifs envers les autres. Ne voyons pas que des défauts dans ce que font les autres alors que toi-même tu en as plein.
3°Un bon arbre se reconnaît à ses fruits bons, de même un mauvais arbre se reconnaît aussi à ses fruits mauvais. Des paroles agréables ou désagréables ont pour origine un cœur bon ou mauvais. Une parole agréable attire des amis fidèles, attire de la gentillesse et elle provient d’un cœur bon. Gardons-nous des paroles mauvaises, cela refléterait la mauvaise qualité de notre cœur.
Amen.