Les prêtres et diacres2025-02-09T17:17:02+01:00

Père Gibson Bangu,
curé

A venir très prochainement

Père Pierre Protot,
prêtre coopérateur

Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement

Mt 10, 8

Il se décrit comme un prêtre joyeux, aimant rendre les gens heureux. Et pour cela, il n’hésite pas à se déguiser en homme de Cro Magnon pour une fête paroissiale, raconter des blagues en pleine réunion, jonglant avec les mots, rebondissant sur les situations cocasses. Vous l’avez compris, Pierre Protot, prêtre coopérateur de notre ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas est un homme plein de joie et d’humour. Sans doute, la Communauté de l’Emmanuel dont il fait partie, y est pour quelque chose !

Ce sont ses amis Parisiens, étudiants en médecine comme lui, qui l’ont peu à peu conduit à la prêtrise à travers les charismes particuliers de l’Emmanuel : Amour de l’Eglise, Vie des sacrements et du Magistère. Au sein de la Communauté, -en tant que médecin d’abord puis prêtre- il a trouvé un juste équilibre entre le service aux plus pauvres et la louange. Ainsi de Taizé aux premières JMJ à Rome, deux ans de volontariat avec la Fidesco (1) au Zaïre devenu République démocratique du Congo (RDC), c’est seulement à 36 ans, le 29 juin 1996 qu’il fut ordonné prêtre en la cathédrale Notre-Dame de Paris. « L’Emmanuel m’a gardé dans ce désir de sainteté. On est stimulé par ces familles qui prient pour la mission et par la vie en communauté. Dans cette fraternité, on n’est jamais seul », dit-il. Et la paroisse ? « Un peu comme un médecin généraliste, le prêtre est là pour tous et pour tous les âges. C’est ce que j’aime », souligne-t-il. Rattaché maintenant au diocèse de Toulouse, Père Protot est également aumônier de la prison de Muret.

(1) Fidesco est une association catholique créée au début des années 80 par la Communauté de l’Emmanuel, qui envoie des volontaires dans les pays du Sud pour mettre leurs compétences professionnelles au service de projets de développement ou d’actions humanitaires. https://www.fidesco.fr/ong-catholique.html

Père Pascal Fagniez,
vicaire

A venir très prochainement

José Raisson,
diacre

Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les forts.
1 Co 27

Attentif et discret, ancien professeur de chimie, ne sachant s’empêcher d’inventer -sa maquette d’une maison solaire, projet confié à un professeur de l’INSA et ses élèves ingénieurs, pourrait bien déboucher sur un procédé nouveau de chauffage solaire – José Raisson est diacre depuis 32 ans. Il occupe le presbytère de Saint-Alban. Avec sa femme, Marie-Lou, ils ont eu 4 enfants dont l’aînée Marie-Noëlle handicapée mentale et autiste est décédée le 24 octobre 2016 à l’âge de 36 ans. José Raisson a une mission double : l’une tournée vers les personnes handicapées et leur famille à travers l’accompagnement d’équipes et le soutien individuel ; l’autre, délégué diocésain auprès des communautés et groupes de prière du Renouveau charismatique. Un lien entre les deux ? Il est inscrit depuis sa retraite à l’Institut Catholique et étudie cette mystérieuse chose qu’est la guérison du cœur. Une grâce qu’il a lui-même reçue. Ainsi, il n’hésite pas à partager en vérité les souffrances de son enfance qui ont failli lui coûter sa santé mentale si le Seigneur ne l’avait pas rattrapé d’un fil à l’âge de 12 ans. Il raconte comment un soir de révolte, le Père est venu à nouveau le chercher à 20 ans  : « Il y a longtemps que je t’attends, je veux ton bonheur » a-t-il entendu. Et plus tard encore « Est-ce que tu veux être au service de mon Corps ? ». L’appel au diaconat lui apparut comme une évidence. Lui qui se dit lent à prendre une décision, n’a pas hésité, avec son épouse, à dire oui. Il fut ordonné à 35 ans, à l’église Saint François de Paule aux Minimes, le 16 septembre 1984. Dès lors c’est leur vie que le couple a consacrée, avec ses limites, aux marginaux et souffrants de notre société. Une vie de paix aussi à l’écoute de la volonté du Père.

Guy de Beler, diacre

« Le Seigneur est mon berger, si je traverse les ravins de la mort je ne crains aucun mal car Tu es avec moi, Ton bâton me guide et me rassure » .

Ps 22, verset 4

Un sourire franc et chaleureux, une écoute attentive et bienveillante, des paroles réfléchies et mesurées, oui, Guy de Beler est un diacre heureux de servir.

4ème de 7 enfants, né à Nantes dans une famille croyante, au cœur d’une région très porteuse pour la foi, Guy fait des études en histoire-géographie dans la ville qui l’a vu naître. Une maîtrise d’histoire en poche il se tourne vers l’enseignement et se retrouve en Bourgogne dans un établissement privé pendant 3 ans. Il passe alors le CAPES et exerce à Bordeaux puis en Haute Normandie. Sentant que sa place n’est pas tout à fait dans l’enseignement, et étant ouvert à la littérature et l’art, il passe le CAPES documentation et arrive à Revel en tant que documentaliste dans un lycée public pendant 10 ans, part ensuite servir en collège ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire) au Mirail, puis en fin de carrière au collège de Pechbonnieu. Toute sa vie active professionnelle se passe auprès des jeunes.

En février 1986 il rencontre Marie-Madeleine à Lourdes dans un cadre sportif et spirituel, sûrs de leur amour réciproque ils se marient le 12 juillet 1986 dans l’église de Pechbonnieu. Ils ont eu la joie d’avoir deux enfants Violaine et Vincent avec qui

aujourd’hui ils aiment partager leurs engagements chrétiens respectifs. Guy et Marie-Madeleine s’engagent toujours en couple d’abord dans une fraternité Amour et Vérité puis cheminent dans la communauté de l’Emmanuel. Guy, en participant aux sessions d’été à Paray-le-Monial, découvre la force de la louange, l’appui de la prière des frères, les temps d’adoration qui donnent des fruits pour l’évangélisation et la compassion. Guy est marqué par la spiritualité du cœur de Jésus et a une grande dévotion pour la Vierge Marie. Guy et Marie-Madeleine prendront souvent des responsabilités ensemble, unis, inséparables, complémentaires et complices.

Ayant deux nièces porteuses d’un handicapé mental, ils se sentent appelés à s’occuper d’une communauté Foi et Lumière à Toulouse puis deviendront responsable régional de 8 communautés de Haute Garonne et du Tarn. Cet engagement leur a beaucoup apporté sur le plan relationnel. « On ne peut pas mentir avec des adultes handicapés, c’est le cœur qui parle, ils vous décoincent dans les relations humaines »

Quelques petits cailloux sur sa route, un appel du curé de Revel, deux autres de deux amis, puis en juillet 2014 père Joseph lui demande de discerner pour répondre à l’appel au diaconat permanent. Après avoir réfléchi tout l’été avec Marie-Madeleine, ils disent oui, et c’est alors 2 années de discernement, puis 6 années d’études avec les autres diacres en formation. Il découvre alors une belle fraternité. Il est institué à l’acolytat et au lectorat le 29 février 2020 à Lalande et ordonné au diaconat le 11octobre 2020 à la Dalbade à Toulouse.

Sa première année de diacre est une année de grâce. Les épreuves viendront ensuite mais le chant « Le Seigneur est ma lumière et mon salut » l’aide à tenir. Le chant, une longue passion, née depuis l’enfance avec ses frères et sœurs. Il aime psalmodier avec la Liturgie des Heures, et éprouve une grande joie quand il entend Marie-Madeleine psalmodier à la maison. Il aimerait que les laïcs apprennent et pratiquent cette forme de prière et de louange au Seigneur.

Guy et Marie-Madeleine ont 2 missions communes : ils sont délégués à la pastorale de la famille sur le diocèse et responsables de l’équipe de préparation au mariage sur l’ensemble paroissial. Ces divers engagements leur apportent beaucoup au niveau de leur couple, ils remercient le Seigneur pour cette grâce de servir les familles et les fiancés.

En tant que diacre il a célébré son premier mariage en juin dernier, et déjà de nombreux baptêmes et enterrements. Les obsèques sont toujours des moments forts pour Guy, il essaye d’équilibrer compassion pour les familles en deuil, et annoncer le kérygme (Christ mort et ressuscité) à des personnes parfois très loin de l’Église ; il aime accompagner les familles au cimetière, pour lui c’est un beau service d’Église. Proclamer l’Évangile à la messe et préparer les homélies me font goûter la richesse de la Parole de Dieu.

Vous l’avez compris, pour Guy la joie est dans le service. « Le Seigneur me sauve, il m’envoie dans le monde ». Ce diaconat donne un sens à sa retraite, la relation est primordiale dans cet engagement. Guy a le sentiment que le Seigneur l’envoie vivre des situations inédites pour être signe d’unité dans l’Église.

Eric Carboni, diacre

« Ayez la joie de l’Espérance » .

Rm 12,12

Discret, affable, toujours disponible pour les autres, par un mot, une salutation, un sourire, le service est le moteur d’Eric, diacre, serviteur dans la joie.

Je suis originaire de la région toulousaine où j’ai grandi dans une famille catholique et réalisé une partie de ma scolarité au sein de l’enseignement catholique à Toulouse.

Après mes études et mon service militaire je me suis orienté dans le médico-social où j’ai travaillé une trentaine d’année dans l’accompagnement de personnes adultes en situation de handicap mental.

Je suis bénévole depuis 1999 au sein de l’unité de secourisme (UDIOM31)1 de la délégation de Toulouse de l’Ordre de Malte France – association caritative catholique – et je suis engagé depuis quelques années aussi au sein de la Fraternité Chrétienne des Personnes Handicapé et Malade de Toulouse (FCPMH).

C’est à travers mes différents engagements (association caritative, fraternité…) et ceux en paroisse où j’ai été au service de l’Autel et du catéchuménat, que j’ai ressenti cet appel à servir d’une autre manière, mais toujours au service des autres. J’ai ensuite réfléchi, avec mon accompagnateur spirituel, sur le sens de cet appel et son implication dans ma vie. Suite à cela mon curé de paroisse m’a orienté vers l’équipe diocésaine du diaconat permanent. J’ai suivi, ensuite, la formation proposée par le diocèse de Toulouse (Celle-ci se compose de deux années de discernement, de trois années de formation théologique et de trois années de formation pastorale). Tout cela complété par un accompagnement spirituel et un accompagnement pastoral des prêtres et diacres de mon ensemble paroissial. Cet accompagnement pastoral m’a permis d’apprendre et de perfectionner mon futur ministère.

Le diaconat permanent est pour moi, un ministère de service à l’image du Christ serviteur avec une notion d’humilité et de disponibilité. Outre cette notion de « service », il y a la notion « d’obéissance » à la mission confiée. Concernant les missions qui m’ont été confiées lors de mon ordination et que j’ai reçu avec beaucoup de joie, je suis au service de : L’accompagnement des prêtres sur les questions administratives et de santé ; de l’’Ensemble Paroissial d’Aucamville – Saint Loup-Cammas ; de la Fraternité des Personnes Chrétiennes Malades et Handicapées comme conseiller Spirituel. A travers ces missions qui me sont confiées je vais essayer, au mieux, avec l’aide de l’Esprit Saint, de répondre à cet appel du Christ serviteur, de pouvoir être en « tenue de service » pour mes frères et sœurs mais aussi pour l’Église.

1 Unité Départementale d’Intervention de l’Ordre de Malte : L’Ordre de Malte France est une Association Agréée de Sécurité Civile. Elle est habilitée par l’État à répondre aux situations d’urgence (contribution à la lutte contre la Covid 19, gardes en appui du SAMU et des pompiers…) et à réaliser des postes de secours dans le cadre d’événements culturels, sportifs etc.

La vie chez eux