Chers amis,
Voici qu’arrive la fin de mon séjour au milieu de vous. Chaque jour que j’ai passé avec vous, que de visages rencontrés ! de rivages dépassés ! de virages contournés et des certitudes remises en question ! Dieu est vraiment pour nous, merveilleux.
Sous un soleil accablant et lourd, j’ai ressenti encore plus de joie à travers la chaleur de vos cœurs. À travers chaque paroissien que j’ai rencontré, que j’ai salué, avec qui j’ai échangé, même dans le silence d’un regard, j’ai vu, j’ai lu l’amour immense et intense de Dieu. Vous savez aimer. Vous m’avez aimé.
Et plus merveilleux encore, j’ai pu me rendre en pèlerinage à Lourdes. Ah ! Lourdes ! lieu d’où l’on ne rentre jamais lourds. À Lourdes, rien n’est lourd. J’ai déposé dans les mains de Marie, le désir profond de chacun de vous ; même si vous ne me l’avez pas demandé, je l’ai confié à Marie.
Merci au Père Gibson. Avec toi, cher Père, je vis une amitié fraternelle et une fraternité amicale. Tu es digne d’être aimé.
« Que dites-vous que je suis ? ». Si un jour on vous demande cela, dites-leur que je suis juste celui qui vous aime. Profondément.
Je me recommande à vos prières, alors que je reprends le chemin de mon retour où m’attendent des tâches académiques. Je vous laisse physiquement mais je vous emporte aussi dans mon cœur. Dans chaque eucharistie que je célébrerai, je poserai à l’autel, chacun de vous.
Soyez heureux.
Merci de tout cœur